PRODUITS DE LA MER & AQUACULTURE

Du fait de son poids économique en termes de recettes d’exportation et de sa forte contribution sur le plan des apports alimentaires et pour la création d’emplois, le sous-secteur de la pêche occupe une place de choix dans la politique de développement du Sénégal.

 

LA PÊCHE

L’importance de ses productions ainsi que son dynamisme se répercutent sur les activités connexes de transformation, de mareyage et d’exportation et par conséquent sur la croissance économique du pays.

 

L’AQUACULTURE

L’aquaculture est un secteur stratégique, elle constitue l’un des piliers de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) qui vise à faire du Sénégal, un pays émergent basé sur une croissance soutenue et durable. Des mesures incitatives ambitieuses ont été adoptées pour favoriser l’investissement dans l’activité aquacole.

Chaque année, le Sénégal récolte 30.000 tonnes de crevettes dans les régions de Casamance et de Saint-Louis. L’aquaculture enregistre un taux de croissance très élevé, supérieur à celui de l’élevage et de l’agriculture. Sur le plan sanitaire, la présence d’acide Oméga 3 avec effet protecteur cardiovasculaire constitue un atout pour trouver des débouchés aux produits aquacoles. Par ailleurs, la demande en produit de l’aquaculture se multiplie avec la croissance démographique au niveau mondial et en particulier sur le continent africain.

Le potentiel aquacole du Sénégal
Le Sénégal est doté d’un potentiel aquacole très important en raison des caractéristiques suivantes

  • 718km de cote le long de l’océan atlantique
  • Le fleuve Sénégal long de 1700km
  • Le fleuve Gambie (750 km)
  • Le fleuve Casamance (300km)
  • Les estuaires du sine-Saloum
  • Le lac de Guier (280 km2) et les bassins de rétention

Les opportunités d’investissement dans l’aquaculture

  • Fabrique d’aliments
  • Ferme de production (alevins, huîtres…)
  • Valorisation
  • Commercialisation
  • Matériel et équipements
  • Aquariophilie

Les mesures d’incitation aux investissements
Plusieurs mesures incitatives ont été mises en œuvre pour renforcer l’attractivité du secteur. Ainsi, pour atteindre les objectifs de développement de l’aquaculture qui lui ont été assignés, l’Agence nationale de l’aquaculture a élaboré, avec l’appui de la FAO :

  • Un Plan Stratégique Opérationnel de Développement Durable de l’Aquaculture au Sénégal (PSO) qui met en exergue les objectifs de production quinquennale (2010 à 2015) pour combler le gap de la pêche de capture ;
  • Un Plan d’Investissement modèle pour les petites et moyennes entreprises (PME) aquacoles qui permet d’orienter les potentiels investisseurs. Ce plan a été réalisé sur la base des résultats obtenus avec la mise en place de PME aquacoles ;
  • Des Guides Techniques pour un développement durable de l’aquaculture au Sénégal ;

Un Code de l’Aquaculture. Celui-ci contient, entre autres, des conditions incitatives telles que la création de zones aquacoles qui facilitera l’acquisition du foncier, la détaxation des équipements aquacoles, la suppression des taxes sur les entreprises au moins les trois premières années, etc.